Après l’Allemagne, au tour du Royaume-uni, en Europe, de prendre le problème des « fake news » au sérieux. Un député britannique appelle en effet Facebook à combattre plus efficacement sur son réseau les fausses informations.
Le député britannique conservateur Damien Collins estime que les fake news peuvent influencer les élections. Or au Royaume-Uni, les prochaines élections générales (anticipées) auront lieu le 18 juin. Il y a donc urgence.
Le réseau social Facebook est dans son collimateur et Damien Collins appelle la firme de Mark Zuckerberg à renforcer sa réactivité dans la modération des fausses informations.
La commission de la Culture, des Médias et du Sport à laquelle appartient ce député a déjà enquêté, en janvier, sur l’ampleur du phénomène des fake news et leur influence sur les élections. À l’époque, rappelle Numerama, Damian Collins dénonçait déjà le rôle joué par le réseau social au plus d’un milliard d’utilisateurs : « Il ne s’agit pas seulement de plateformes, elles ont aussi une responsabilité sociale. Je pense qu’il est important pour la démocratie de comprendre comment cela fonctionne. »
Facebook, qui se dit soucieux de la liberté d’expression de ses utilisateurs et refuse de se considérer comme un « arbitre de la vérité, rechigne à s’attaquer trop frontalement aux fake news, tout en ayant concédé vouloir lutter contre la désinformation. Sauf que le débat s’anime dans plusieurs pays européen, comme en Allemagne où le gouvernement allemand a approuvé en conseil des ministres un projet de loi qui vise à infliger des sanctions financières contre les réseaux sociaux qui ne luttent pas assez efficacement contre les contenus haineux et les fausses informations.