Dans un rapport publié le 27 avril, Facebook reconnaît que plusieurs acteurs tentent via son réseau d’influencer l’opinion publique, notamment en période électorale.
Face aux critiques récurrentes dont la firme de Mark Zuckerberg est la cible, Facebook révèle dans son rapport « avoir pris des mesures contre 30 000 faux comptes » en France depuis le 13 avril dernier, soit dix jours avant le premier tour du scrutin.
Comme l’indique Le Point, Facebook refuse d’utiliser le terme de « fake news ». « Le réseau a cependant identifié certaines pratiques qui ont conduit à la suppression de ces 30 000 comptes en France. Des contenus publiés à plusieurs reprises, ou un volume disproportionné de créations de contenus, par exemple. Et il retient également plusieurs formes de manipulation de l’opinion : le « false news », désignant de faux articles prétendant être factuels, le « false amplifier », soit une action coordonnée par différents faux comptes afin de manipuler intentionnellement une discussion politique ; et la « disinformation », soit une information, un contenu généralement imprécis ou incomplet mais volontairement partagé à plusieurs reprises », indique Le Point.
« La plupart des opérations d’information ne sont pas pilotées par des processus automatisées, mais par un réseau de personnes coordonnées qui se consacrent à l’exploitation de faux comptes », précise Facebook.