Non, la fille de Brad Pitt et d’Angelina Jolie n’a pas changé de sexe

La nouvelle selon laquelle la fille de Brad Pitt et d’Angelina Jolie aurait changé de sexe a enflammé le web en un week-end, propagée via les réseaux sociaux, mais aussi de nombreux sites de magazines people.

C’est le quotidien El Mundo qui a tiré le premier, le 27 juin, citant une (fausse) dépêche de l’AFP : « En plein mouvement transgenre aux États-Unis, la première fille biologique d’Angelina Jolie et Brad Pitt, Shiloh […] a commencé un traitement hormonal pour ralentir son développement en tant que femme », assurait le journal espagnol.

Les mags people reprennent l’info

Immédiatement, c’est le buzz. Les magazines people de toute la planète reprennent l’info et la propagent sur leurs réseaux, comme Closer :


Ou encore VSD :

Une fausse dépêche de l’AFP

Dès le 28 juin pourtant, soit le lendemain de l’article d’El Mundo se basant sur une pseudo-dépêche de l’AFP, celle-ci a démenti : « L’AFP dément catégoriquement être à l’origine d’une telle information. Nous demandons aux médias qui les ont propagées de retirer notre crédit », a ainsi écrit, sans ambiguité, la branche espagnole de l’AFP :

Âgée de 11 ans, Shiloh Jolie-Pitt a été victime de son look, jugé par certains magazines trop « masculin ». En 2012, le site Aufeminin.com écrivait par exemple à son sujet : « On savait déjà que Shiloh Jolie-Pitt était masculine, mais ça devient de pire en pire (…) La petite fille ne compte visiblement pas s’arrêter là puisqu’il se murmure qu’elle voudrait aussi changer de prénom et s’appeler Shax. Ca promet à l’adolescence ! »

Dès 2010, la mère de Shiloh, Angelina Jolie, confiait dans Vanity Fair qu’elle « aime les survêtements, elle aime les costumes, elle aime s’habiller comme un garçon. Elle veut être un garçon. Nous lui avons donc coupé les cheveux. Elle pense être l’un de ses frères. Ni Brad ni moi ne voulons lui dire comment agir ou se sentir. Elle doit trouver sa place ».

De là à y voir une intention de changer de sexe, via un traitement hormonal, il n’y a qu’un pas que beaucoup ont franchi…

Evidemment, cette « fake news » n’a pas manqué de déchaîner la galaxie homophobe et surtout transphobe, à l’instar de « la reine des Francs » qui a tweeté qu’il fallait « sauver cette jolie petite fille » :

Par La rédaction

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