Le gouvernement veut rendre obligatoire 11 vaccins en 2018, une décision qui relance la controverses autour des avantages et des inconvénients de la vaccination.
Lors de son discours de politique générale à l’Assemblée nationale, le Premier ministre Edouard Philippe a annoncé que l’ensemble des «vaccins pour la petite enfance» – aujourd’hui seulement « recommandés »- deviendront obligatoires dès l’an prochain. Aujourd’hui, seuls trois vaccins infantiles sont obligatoires : diphtérie, tétanos et poliomyélite, et huit autres, dont la coqueluche, l’hépatite B ou la rougeole, sont seulement recommandés.
En 2018, ces 11 vaccins seront donc obligatoires pour les enfants : polio, tétanos, diphtérie, coqueluche, rougeole, oreillons, rubéole, hépatite B, bactérie Haemophilus influenzae, pneumocoque, méningocoque C.
Pour la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, l’objectif est de lutter contre le faible taux de couverture vaccinale ainsi que la réapparition de certaines maladies comme la rougeole, qui a causé la mort de 10 enfants depuis 2008.
Les vaccins sauvent 2 à 3 millions d’enfants dans le monde chaque année, selon l’OMS.