Mardi 18 octobre, Raqqa, la « capitale » de l’organisation terroriste Daesh en Syrie depuis 2014, a été reprise par la coalition kurdo-arabe (FDS) soutenue par la coalition internationale.
La libération de Raqqa s’inscrit dans un mouvement plus vaste de reconquête des territoires contrôlés par Daesh, dont les défaites militaires s’enchaînent l’une après l’autre.
L’organisation terroriste à ainsi perdu 90% du territoire qu’elle contrôlait en 2015 en Syrie et en Irak, comme on peut le voir dans la vidéo ci-dessous :
Il ne reste désormais plus à l’organisation terroriste qu’une bande de terre de 100 à 150 km et plus aucune ville ou localité d’importance lui permettant d’asseoir un semblant de gouvernance.
Durant trois années, Raqqa a été non seulement la capitale syrienne de Daesh, mais aussi une capitale de l’horreur, que symbolise en particulier un lieu : Al-Naïm, rebaptisé le « rond-point de l’enfer » par les habitants car c’est ici que les terroristes décapitaient leurs victimes.
Le bilan des affrontements s’élève à 3 250 morts : 1 130 civils, y compris 270 enfants et 2 120 combattants des deux bords -, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), basé à Londres.