Depuis maintenant un an, des hackers irakiens anonymes postent des fausses informations pour discréditer la propagande de Daesh.
Des fake news a bon escient
Souvent critiquées et dénoncées, ils s’avèrent que la diffusion de fake news pourrait dans ce cas être une bonne stratégie de contre-propagande.
"Les fake news ont été utilisées pour déstabiliser des démocraties. Bien que les tactiques que nous utilisons soient similaires, la différence est que nous reconnaissons que notre but est de semer la confusion pour discréditer la propagande de Daesh" .
Récemment, c’est « Amaq », l’agence de presse de Daesh, qui était la cible. Ils « ont inondé le réseau pour faire tomber le site. Une fois le site hors ligne, ils ont posté des fausses versions d’articles d’Amaq, dont un annonçait la mort d’un combattant et d’autres remettaient en question l’idéologie de Daech ».
« Daeshgram », en lutte contre la propagande djihadiste
Le groupe de hackers « travaille dans la cybersécurité et l’informatique pendant la semaine, mais les soirs et week-ends, ils postent des fausses informations sur les sites officiels de l’organisation État islamique ». Création de faux comptes, utilisation de leurs « hashtags », diffusion de fake news, tout est bon pour contrer les discours de Daesh en ligne.
« Daeshgram », le nouvel outil vivant qui lutte contre la propagande djihadiste.
D’après l’article « « Deashgram », ces hackets irakiens qui combattent Daesh à coup de fake news » publié par Slate.