Après 27 ans passé en prison, Nelson Mandela sort le poing levé en signe de victoire. Sa libération sonne comme une reconnaissance de l’apartheid et le début d’un combat pour l’égalité entre les peuples.
Nelson Mandela aura passé 27 ans, 6 mois et et 6 jours en prison, à sa sortie on voit un grand homme aux cheveux grisonnant mais sourire aux lèvres : son combat n’avait pas été inutile. Quelques années plus tard, en avril 1994, le leader de la lutte contre l’apartheid est élu président de la république Sud-africaine. Nelson Mandela devient le premier président noir d’Afrique du Sud, pays longtemps miné par le racisme et l’apartheid.
28 ans après, même si l’apartheid a été abolit il n’en reste pas moins que les inégalités restent croissantes. Deuxième pays le plus riche d’Afrique avec ses 366 milliards de dollars de PIB, l’Afrique du Sud est aussi celui ou les inégalités sont les plus importantes. Ainsi, plus de 50% de sud-africains vivent sous le seuil de pauvreté qui est dans les environs de 600 dollars et les revenus enregistrés par les foyers noirs sont nettement inférieurs à ceux enregistrés pour les foyers blancs. En moyenne les familles noires gagnent presque 6 fois moins que les familles blanches alors même que la population noire représente 80% de la population totale.
Les inégalités passent par l’accès à l’éducation et à l’emploi : le taux de chômage pour les diplômés du supérieur se situe entre 2% et 5% mais il grimpe très rapidement dès lors qu’on n’atteint le niveau BAC, à ce stade le taux passe à plus de 40%.
Même si des efforts ont été fait pour permettre l’accès à l’éducation, le niveau général n’est pas atteint particulièrement en mathématiques. Il y a un gros déficit dans la formation des enseignants et selon un rapport de la BCG (Bonston Consulting Group) un grand nombre d’enseignants de primaire n’ont pas le niveau nécessaire.
Pour aller plus loin :