Il n’est pas évident de s’y retrouver entre un hadith mensonger et un hadith véridique en ce qui concerne les femmes musulmanes. Mais d’abord, qu’est ce qu’un Hadith ?
Hadith est un mot arabe qui signifie propos. On parle de hadith (mot ici au singulier) pour désigner les propos tenus par le prophète Muhammad mais aussi les situations qui ont pu se dérouler en présence du prophète et qu’il a approuvé.
L’importance des ahadith (pluriel de hadith) s’est fait sentir après la mort du prophète Muhammad. Les musulmans n’ayant pas toutes les réponses aux situations qu’ils vivent au quotidien dans le coran se tournent vers les compagnons du prophète Muhammad pour savoir comment ce dernier aurait réagi face à telle ou telle situation. Les ahadith sont donc des témoignages des compagnons du prophète ou de leurs descendants recueillis par les premières générations de musulmans.
Ce n’est que en l’an III de l’hégire que la science des ahadith s’est constituée. En effet, de nombreux propos faussement accordés au prophète se sont insérés parmi les vrais. Des savants décident de constituer des recueils de ahadith selon une méthodologie précise.
Ainsi, en fonction du nombre de témoins, de la nature du hadith, de sa provenance (qui rapport ce témoignage), il y’a plusieurs catégories de ahadith : sahih (véridique), hasan (bon), dahif (faible), saqim (mensonger)
Les ahadith concernant les femmes n’échappent pas à cette catégorisation, et le professeur Mahdi Tahar expliquent comment mieux s’y retrouver entre les vrais et les mensongers.