Les savants de l’age d’or de la civilisation islamique

Cet été, on vous propose de découvrir ou de redécouvrir les grands savants de l’age d’or de la civilisation islamique (VIIIe-XIIe siècle). Philosophes, médecins, ingénieurs, mathématiciens, ils ont révolutionné les connaissances de leur temps et contribuait à l’essor des sciences modernes. Ils ont tous à leur façon chercher à concilier foi et raison. En voici quelques un :

Né en 1136, le savant Al-Jazari est considéré comme le père de la robotique moderne. Ses découvertes dans le domaine de l’ingénierie ont eu une d’influence sur les connaissances modernes.

De sa vie, on ne sait pas grand chose, hormis qu’il fut en son temps, l’un des plus grands érudits d’Orient.

Al Jazari

Il écrivit un important traité sur la mécanique et les pendules, le Livre de la connaissance des procédés mécaniques (Kitab fi ma‘rifat al-hiyal al-handasiyya) en 1206, qui lui a été commandé par le roi Nasser Eddine Mahmud ibn Mohamed ibn Qarra, à l’époque du califat abbasside. Achevé après 25 années d’étude, cet ouvrage constitue l’un des traités les plus importants dans le monde musulman à cette époque. Il eut une influence profonde sur l’état des connaissances dans le domaine de la mécanique, en Orient et en Occident.

Un inventeur hors-pair

Parmi les inventions d’Al-Jazari, on peut citer les pompes hydrauliques, un calculateur analogique (l’un des premiers « ordinateurs » du monde), les automates, la manivelle ou encore le vilbrequin.

Chirurgien de génie, Al Zahrawi a révolutionné les connaissances médicales de son époque.  Médecin dévoué, il soignait tous ceux qui venaient à lui sans distinction de #religion , de classe ou de genre.

Probablement l’un des plus grands penseurs musulmans,  Averroès était médecin, juriste, théologien et surtout philosophe. Rationaliste, il appelle les croyants à réconcilier foi et raison.

Al Khawarizmi, grand mathématicien, surnommé père de l’algèbre a vécut sous le règne du calife Al Mamum.

Au sein de la maison de la sagesse, Al Khawarizmi et d’autres scientifiques traduisaient les manuscrits grecs et étudiaient l’algèbre, la géométrie ou encore l’astronomie. Dans son traité, Kitab al jabr w’al muqabalah, il va trouver une manière astucieuse de résoudre les équations du second degré. 

Par La rédaction

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