Il y a deux ans Samuel Paty était sauvagement assassiné par un terroriste islamiste pour avoir montré des caricatures du prophète Muhammad. Par cet acte barbare, c’est l’ensemble des valeurs républicaine portées par l’École qui ont été touchées.
Mobilisons-nous tous pour que plus jamais cela ne se reproduise !
Le 16 octobre 2020, dans la commune d’Eragny dans le Val d’Oise, Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie, était sauvagement assassiné par un terroriste islamiste.
De la rumeur au meurtre
Tout commence quelques jours plus tôt lorsque Samuel Paty donne un cours sur la liberté d’expression. Pour illustrer son propos, il présente deux caricatures du prophète Muhammad issues du journal satirique Charlie Hebdo. Conscient que certains élèves pourraient être choqués pour différentes raisons, il propose à ceux qui le voudraient de détourner le regard ou de sortir quelques minutes de la classe.
Le soir même, le père d’une élève poste un message sur Facebook pour protester contre Samuel Paty. L’enquête montrera que sa fille n’était même présente lors du cours en question. Dans ce message, il accuse à tord le professeur d’avoir obligé les élèves musulmans à sortir de la classe. Il prétend également que sa fille aurait été exclue pour avoir refusé de sortir de la classe. Son message est largement relayé et parvient jusqu’au tueur aboutissant au drame du 16 octobre.
Un traumatisme profond
Cet attentat provoque une onde de choc dans la société. En s’attaquant à un professeur, c’est toute l’École et ses valeurs qui sont touchées. L’assassinat de Samuel Paty a aussi interpellé l’ensemble de la société. Ce drame nous pousse à nous mobiliser pour défendre le socle commun de valeurs fondamentales sur lequel repose notre modèle démocratique et républicain.
Engagé une réflexion sur la protection de la vie privé sur Internet
L’assassinat de Samuel Paty intérroge aussi la protection de la vie privée sur les réseaux sociaux. Dans son post Facebook, le père de l’élève révèle le nom du professeur et l’adresse du collège. Ces informations vont permettre au tueur de préparer son attentat. Ce drame démontre que les publications virtuelles peuvent avoir des effets réels parfois dramatiques. Depuis 2021, la pratique du doxxing, fait de révéler des informations personnelles ou professionnelles permettant l’identification d’une personne, en ayant conscience que cela pourrait lui nuire, est puni par la loi.